Historique de la filière thermale

Une évolution constante

Ayant compris très tôt l’intérêt de se fédérer pour travailler en collaboration, les entreprises de la filière thermale en Auvergne-Rhône-Alpes jouissent d’un écosystème particulièrement dense, dont il n’existe aucun équivalent en France à l’heure actuelle.

En 1985

Ainsi, dès cette année, l’association Thermauvergne, regroupant une dizaine de communes thermales de l’ex-région Auvergne, est créée. Son but est alors la promotion du thermalisme médical traditionnel, c’est-à-dire des cures thermales de trois semaines prescrites par un médecin thermal dans l’une des 12 orientations de cure agréées par la Sécurité Sociale (Rhumatologie, Voies Respiratoires, Dermatologie, Affections Psychosomatiques, Affections Digestives & Métaboliques, Affections Urinaires, Phlébologie, Maladies Cardio-Artérielles, Affections des Muqueuses Bucco-Linguales, Neurologie, Gynécologie, Troubles du Développement de l’Enfant).

En 1989

Ce sont les stations thermales de l’ex-région Rhône Alpes qui se fédèrent à leur tour dans le cadre de la Fédération Rhône Alpes Thermal ainsi Rhône-Alpes Thermal mutualise, autour de son label dédié au mieux-être thermal “Balineae“, les 15 stations thermales rhônalpines. La dynamique s’anime ainsi depuis plus de 30 ans et les destinations thermales profitent d’une valorisation de leur savoir-faire thermale et de leurs caractéristiques touristiques. Des programmes de formation sont organisés au profit des Thermes et de l’ensemble des acteurs de la station avec les accès à l’éducation thérapeutique.

En 1993

Les établissements thermaux des communes membres de Thermauvergne, rejoints depuis par quelques autres, décident quant à eux de créer leur GIE (Groupement d’Intérêt Economique), principalement en vue de créer leur propre laboratoire d’auto-contrôle des eaux.

En 1998

Sous l’impulsion de la DATAR et dans un contexte de diversification des villes thermales, l’association La Route des Villes d’Eaux du Massif central vient compléter ce dispositif. Rassemblant cette fois-ci, les 17 stations du Massif central, la RVE est une structure de développement touristique. Deux objectifs priment : le redéploiement des stations vers le thermoludisme et la remise en forme et l’optimisation de l’héritage patrimonial (à partir de 2008 uniquement pour ce second objectif).

En 2013

Un écosystème se construit par la suite autour des exploitants thermaux, des partenaires académiques (Centre Hospitalo-universitaire, Université Clermont d’Auvergne) et d’institutionnel (Thermauvergne). De ces échanges naît la volonté de se réunir autour de la filière thermale et de répondre à l’appel à projet régional « Cluster d’excellence » pour se doter d’un maillon recherche, développement et innovation. En 2014 le Cluster d’excellence Innovatherm voit le jour et réunit ses membres autour d’une vision commune : Se regrouper pour Innover et faire gagner en compétitivité les entreprises thermales

En 2016

La fusion des régions définit un nouveau périmètre autour de l’Auvergne-Rhône-Alpes. . L’Assemblée Générale du 23 mars 2016 acte l’élargissement du Cluster Innovatherm à la grande région Auvergne-Rhône-Alpes permettant ainsi de répondre aux besoins d’innovation des stations thermales de Rhône-Alpes. Innovatherm poursuit son développement en tant que porteur des projets Innovants et ouvre également ses compétences aux membres associés hors champ régional.

Le nouvel exécutif régional invite alors un groupe de travail composé de professionnels du thermalisme et d’élus des stations thermales à construire le projet de mise en place d’un plan Thermal 2016-2020 au bénéfice du développement économique du thermalisme. L’ambition est de faire d’Auvergne Rhône-Alpes une Région de référence et d’excellence sur le plan de la prévention santé et du bien-être, en soutenant la création de stations thermales nouvelle génération.

En 2018

En 2018 l’écosystème thermal vient se compléter par la création de <strong>l’Institut Interuniversitaire de Médecine Thermale IIMT </strong>co-piloté par les universités de Grenoble et Clermont Ferrand et dont l’objet est de dynamiser l’implication universitaire dans le domaine du thermalisme de la région.

En 2020

Un second volet du plan thermal (2020-2024) voit le jour pour continuer d’œuvrer en faveur du développement des stations thermales régionales.